Lorsque vous souhaitez créer votre entreprise, il est important de choisir le bon régime fiscal. Que vous soyez un auto-entrepreneur, une SARL, une SA ou une SCI, il existe de nombreux avantages dont vous bénéficierez. Vous souhaitez en apprendre davantage sur les bénéfices du statut d’auto-entrepreneur ? La lecture de cet article vous sera très utile.
L’absence de TVA
En raison des avantages qu’offre le statut d’auto-entrepreneur, de nombreux particuliers se dirigent vers cette solution. Le premier bénéfice, c’est qu’en optant pour ce format, vous n’avez aucune TVA à déclarer ni à facturer. En effet, avec ce statut, vous profitez automatiquement d’une franchise de TVA. La conséquence immédiate, c’est que les tarifs que vous pratiquerez dans votre petit établissement seront abordables.
Vous serez donc privilégié par les clients au détriment des autres entreprises et des artisans soumis à la Taxe sur Valeur Ajoutée. Le seul bémol fiscal lorsque vous choisissez ce statut, c’est que vous ne pouvez pas récupérer la TVA payée pour vos investissements. Par conséquent, si vous avez un très gros projet d’entreprise, il est conseillé de renoncer au statut d’auto-entrepreneur. Vous pouvez opter pour d’autres solutions afin de générer du profit.
Le statut d’auto entrepreneur convient uniquement aux particuliers qui n’ont pas trop de moyens et qui souhaitent vendre des produits ou services. Notez cependant que depuis janvier 2018, vous pouvez être un auto-entrepreneur en fonction du chiffre d’affaires que vous générez. Seulement, ce sera sans franchise de la TVA.
L’option inhérente au prélèvement libératoire
Ensuite, si certaines conditions sont remplies, vous avez la possibilité d’opter pour un versement libératoire auto-entrepreneur. Cette solution vous sert à gérer en un seul et unique paiement, vos charges sociales importantes et l’impôt sur le revenu. Pour ce faire, vous devez simplement déclarer et payer vos charges mensuellement ou trimestriellement. Faites cependant attention à bien les calculer.
Par conséquent, vous n’aurez pas à solder vos charges sociales indépendamment et à porter votre budget annuel sur votre déclaration de revenus à l’IR (impôt sur le revenu). Néanmoins, vous devez savoir que cette option n’est viable que lorsque le revenu global fiscal est inférieur à un certain montant défini.
L’avantage avec ce prélèvement, c’est qu’il est pratique et très utile à l’auto-entrepreneur. Ce dernier sait avec exactitude le montant dont il dispose dans sa trésorerie chaque mois ou chaque trimestre. Pour déterminer l’avantage de cette option, prenez le taux d’imposition progressif qui vous serait appliqué si vous étiez imposable à l’IR. Ensuite, comparez-le au taux du prélèvement libératoire forfaitaire. Vous remarquerez que ce dernier est beaucoup plus avantageux.
Les exonérations fiscales
Si vous venez de créer votre établissement sous le régime d’auto-entrepreneur, vous pouvez bénéficier de l’ACRE. C’est en réalité un dispositif qui permet l’exonération partielle des charges sociales. Pour profiter de cette solution disponible depuis le 1 er janvier 2020, il vous faudra remplir quelques critères. En outre, cette option est seulement valable pour la première année consécutive à la mise en place de votre entreprise.
À la fin de ce délai, vous ne serez plus exonérés et vous serez obligé de payer les sommes classiques. C’est-à-dire que le taux sera de 12,8 % pour les services d’achat et de revente de marchandises. Si vous offrez des prestations commerciales ou artisanales, le pourcentage appliqué sera de 22 %. Si vous exercez une prestation libérale, il vous sera facturé 22 %.
En d’autres termes, vos cotisations sociales varieront selon le chiffre d’affaires généré. Enfin, pour calculer et favoriser le prélèvement de vos cotisations, vous devez simplement déclarer votre chiffre d’affaires en ligne. Cela peut se faire à la fréquence de votre choix, mensuellement ou trimestriellement.