Actuellement, nous entrons dans un monde de plus en plus animé par les progrès technologiques, notamment le web 2.0 via les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Ci-dessous, nous allons vous détailler tous ceux qui sont bons à savoir sur le W3C, l’acronyme du World Wide Web Consortium en répondant à diverses questions clés. C’est parti !
C’est quoi le World Wide Web Consortium ?
Le W3C ou le World Wide Web Consortium est un organisme à but non lucratif qui se charge de mettre en place des normes relatives au web afin de standardiser son utilisation et de rendre le web accessible partout, depuis n’importe quel terminal.
Petite histoire
Le World Wide Web Consortium a été fondé le 1er octobre 1994, après avoir tourné le dos au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) par le célèbre Tim Berners-Lee. Ce dernier est également le père fondateur du World Wide Web dans les années 1990 et l’inventeur du HTML en 1992, avec l’aide précieuse de l’informaticien, originaire de la Belgique nommé, Robert Caillau. L’objectif qui animait l’existence de l’organisation était de mettre en place des standards pour rendre l’utilisation d’internet plus accessible par un grand nombre de public partout dans le monde. Il a été encouragé et soutenu par le Massachusetts Institute of Technology ou MIT (un institut américain et une université spécialisée dans les domaines de la science et de la technologie) et la Commission européenne.
Quelles sont les principales missions du World Wide Web Consortium ?
La mise en place des normes de standardisation d’internet n’est pas la seule préoccupation du W3C, il y a encore la face cachée de l’iceberg ! En effet, ses principales missions se regroupent en quatre (04) grandes catégories que nous allons voir ci-dessous.
La préservation et l’amélioration des qualités unique du WEB
Le World Wide Web Consortium se doit d’être totalement impartial et neutre au niveau des décisions à prendre concernant la préservation et l’amélioration des qualités uniques du web. Certes, le consortium restera indépendant dans la réalisation de ces tâches et la prise de décision, toutefois, les avis de la communauté adhérant l’organisation seront pris en compte.
La garantie de l’interopérabilité
Le W3C vise à faire en sorte que les standards définis et publiés garantiront la compatibilité des matériels et logiciels qui partagent les informations sur le web. Cela, dans le but de réaliser l’ambition de permettre l’accès à internet par n’importe qui, depuis n’importe où et avec n’importe quel terminal.
La garantie de l’universalité
C’est une notion fortement reliée à l’interopérabilité car ici, la mission du W3C est de vraiment mettre en œuvre des techniques afin de garantir l’accessibilité d’internet par un grand nombre de public partout dans le monde peu importe le navigateur utilisé, quel qu’en soit le support utilisé (ordinateur, tablette, smartphone, etc.), et peu importe la personne qui l’utilise ( handicapée, jeune, âgée, malvoyante, etc.).
La garantie de l’évolution
La garantie de l’évolution consiste à instaurer un système supprimant les cloisons empêchant le web d’évoluer. Le principal but de cette notion est de donner place à un web libre d’intégrer les nouvelles technologies de l’information et de la communication et d’intégrer de nouveaux langages.
Qui sont les membres du World Web Consortium ?
Depuis 2009, le W3C comptait plus de 400 membres, plus précisément 407, dont des universités ayant une grande notoriété en technologie internet. La liste sera longue et ennuyeuse si nous exposons tous ses membres, toutefois, voici quelques uns des acteurs principaux et plus connus à retenir. Ses membres les plus connus sont Apple, Adobe, BBC, CERN, France Télécom, Google, IBM, Intel, Microsoft, Red Hat et Toshiba.
Lorsque nous parlons de W3C, il devrait nous venir directement à l’esprit que Tim Berners-Lee a apporté à l’organisme les protocoles URL, HTTP, et HTML que nous voyons jusqu’à présent sur les sites web. Ils sont même devenus les fondamentaux du web tel que nous le connaissons.